Si la crise COVID a mis en lumière l’utilité sociale de nos métiers, au service des plus fragiles de notre société, force est de constater que la connaissance et la reconnaissance sont encore à conquérir.
Il a d’abord fallu batailler pour que les primes COVID soient versées à l’ensemble de notre secteur de manière juste et égalitaire. Dans la Vienne, c’est maintenant le cas dans la plupart des associations du département à l’exception notable de Salvert, de l’UDAF, des lieux de vie (qui ont pourtant accueillis physiquement les enfants durant toute la période!!).
C’est maintenant l’application du SEGUR dans le social et le médico-social qui menace l’unité de notre secteur. Ce SEGUR, s’il n’apporte aucune réponse pour les fermetures de lit et les embauches nécessaires à l’hôpital, a au moins permis une revalorisation des métiers du secteur sanitaire de 183 euros net par mois. Notre secteur a d’emblée été exclu de ses discussions, à l’exception des EHPAD, que ce soit dans la fonction publique hospitalière ou hospitalière ou dans les conventions collectives 66, 51 ect.
Il n’est pas pas tenable d’instituer des écarts de salaires de près de 200 euros dans un même établissement, la même association, en fonction du service où l’on travaille pour la même profession! Certaines directions tirent même déjà la sonnette d’alarme en estimant qu’il sera difficile de recruter dans certains services!!!
Il n’y a pas hésiter, le 3 décembre, c’est bien la revalorisation de 183 euros net de l’ensemble du secteur qu’il faut exiger!!!
Sans oublier : le maintien de Conventions collectives de haut niveau (incluant l’Aide à Domicile), la pérennité des financement de nos services, l’abandon de la tarification à l’acte (Seraphin PH) qui a fait tant de mal à l’hôpital, du système des appels à projets qui tire l’ensemble du secteur vers le bas , le financement d’une formation de qualité ainsi qu’un véritable statuts pour les travailleurs sociaux en formation.